Les préjugés sur l’autisme


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Le trouble du spectre autistique, plus communément appelé autisme, ne s’expérimente pas de la même façon pour toutes les personnes de la communauté. Malgré les informations partagées par les associations menées par les personnes autistes et plusieurs sensibilisations, elles sont toujours stigmatisées. Voici quelques mythes ou préjugés sur l’autisme à déconstruire.

Les personnes autistes sont dépourvues d’empathie

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Contrairement aux personnes non autistes, les personnes autistes ont du mal à comprendre le langage non verbal. En effet, elles ont du mal à lire les expressions du visage et il leur faut des informations claires et explicites pour comprendre ce qu’autrui ressent. Aussi, les personnes autistes ont du mal à deviner les intentions et la perspective des personnes non autistes. Ainsi, cela résulte à des réactions inhabituelles. Cependant, cela ne veut pas dire qu’elles sont antipathiques. Il est nécessaire de communiquer d’une façon directe avec les personnes autistes.

L’autisme est causé par les vaccins

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Depuis longtemps, la croyance populaire est que l’autisme est causé par des vaccins. Cependant, les recherches scientifiques récemment menées montrent que l’autisme est une divergence neurologique. En effet, les personnes autistes se mobilisent pour expliquer qu’elles sont nées autistes. Il est démontré que les nouveau-nés présentent des traits autistes. Néanmoins, cela varie d’un individu à un autre. Parfois, les traits autistes apparaissent dès la petite enfance. D’autres fois, ils ne se remarquent que lorsque l’enfant atteint ses trois années d’existence.

Il y a un degré d’autisme

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Comme son nom l’indique, le TSA est un spectre. Cependant, cela ne veut pas dire qu’il y a une échelle jugeant si une personne est très autiste ou pas assez autiste. En effet, les critères qui déterminent si un individu est autiste varient d’un individu à un autre. Certains autistes ont du mal à communiquer verbalement, et utilisent, par exemple, la langue des signes pour communiquer. Néanmoins, l’autisme reste sous-diagnostiqué, plus communément chez la gent féminine. Ainsi, elles ont appris à camoufler leur autisme, cela résulte à des difficultés plus profondes.

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